Valérie Busseuil : communication et créativité

Les interviews d’anciens continuent avec Valérie Busseuil à l’honneur ! Issue de la promo 1986, option publicité, elle est désormais Directrice de la Communication de la Cité du design de l’École supérieure d’art et design de Saint-Etienne, ainsi que de la Biennale Internationale Design de Saint-Etienne.

On vous laisse découvrir son parcours mais aussi ses souvenirs du département !

Quel est votre métier actuel ?

Je suis Directrice de la Communication de la Cité du design, de l’Ecole supérieure d’art et design de Saint-Etienne, ainsi que de la Biennale Internationale Design de Saint-Etienne.

Pouvez-vous nous en dire davantage sur vos fonctions et vos actions ?

Je conçois et développe la stratégie de communication d’un établissement public de coopération culturelle (EPPC), qui regroupe la Cité du design et l’Ecole supérieure d’art et design de Saint-Etienne, ainsi que la stratégie de communication d’un événement international, porté par la Cité du design : la Biennale internationale design Saint-Etienne (230 000 visiteurs en 2017). J’interviens donc à la fois sur la sphère « enseignement supérieur artistique », « établissement culturel public  et culture scientifique : le design », « recherche et innovation par le design, destinée aux entreprises », « grand événement international », « équipement structurant du territoire stéphanois et régional »…

Le champ de la communication sur lequel j’interviens englobe donc : la stratégie, la conception et réalisation de supports de communication (print, numériques et réseaux sociaux), les relations media, la médiation avec les publics, le développement de partenariats avec des entreprises, les relations institutionnelles et les relations publiques (en local, régional et national)…

Je dirige une équipe permanente de 6 personnes : 1 chargée de communication et partenariats, 1 graphiste, 1 attachée de presse, 1 webdesigner – développeur, 1 intégrateur de contenus web et community manager, 1 chargée de programmes de médiation. Cette équipe est renforcée lorsque nous préparons la Biennale (la prochaine se déroulera en mars 2019). Nous recrutons en CDD des profils du type graphistes, assistant-e presse et iconographie, assistant-e chargé-e de communication événementielle et également des stagiaires, des médiateurs…

Qu’est-ce que vous retenez de l’IUT ?

Bien que j’en sois sortie il y a longtemps maintenant, je trouve que l’IUT m’a apporté à la fois une ouverture d’esprit, un socle de connaissances diversifiées (qui allaient des techniques d’impression au marketing qualitatif et quantitatif, des réseaux de distribution aux méthodes de créativité etc.) et des outils méthodologiques qui m’ont été utiles par la suite.

Quel était votre lieu préféré à l’IUT ?

Certainement la « Cafèt » car c’était le lieu où on se retrouvait, et c’est là aussi qu’on vendait des viennoiseries, boissons pour financer nos projets…

Quel est votre meilleur souvenir étudiant ?

J’ai été très active dans l’association des étudiants de Pub-Marketing ; nous avions fait le pari un peu fou d’organiser un défilé de mode au théâtre de Besançon pour faire connaître l’IUT pub-marketing, on a mobilisé les associations de commerçants, fait des casting auprès des étudiants et étudiantes du campus, créé leurs books photos, trouvé des sponsors, réalisé les supports de communication… Ce 1er défilé a eu un grand succès, il a servi à financer un voyage de promo et nous avons transmis le concept à la promo suivante… et je sais que l’événement a perduré quelques années.

Est-ce que ce que vous faites aujourd’hui était votre projet initial quand vous étiez étudiante à l’IUT ?

Quand j’étais étudiante à l’IUT, je voulais surtout travailler sur des projets créatifs et ne pas m’enfermer dans un secteur d’activité trop étroit… on peut dire qu’aujourd’hui, je suis pleinement en phase avec cela, car mon champ d’intervention est large et les problématiques de communication sont multiples, mais nécessitent toujours une bonne dose de créativité !

Avec du recul, est-ce que la formation proposée à l’IUT a été un tremplin pour vous ?

Un tremplin, je ne sais pas, mais elle a été pour moi la bonne première marche pour construire un parcours ; un parcours d’études et un chemin professionnel. L’IUT m’a ouvert des horizons, m’a donné confiance pour aller explorer plus loin. Je me suis rendue compte de cela au fur et à mesure de ce parcours, car ce n’est pas quand on arrive à Besançon à l’âge de 18 ans qu’on peut le réaliser.

 


 

On espère que ce genre de parcours vous inspirera pour votre avenir. Mais n’oubliez pas que croire en vous est le seul secret pour réussir !