C’est à deux reprises, les 4 et 9 février 2016, que les étudiants de 2e année du parcours culturel du DUT Information-Communication ont découvert le Frac et quelques-uns de ses métiers : ainsi, le régisseur des expositions, M. Julien Rignault, la chargée de communication, Mme Lucile Balestreri, et la chargée de communication et relations presse, Mme Domna Kossyfidou, nous ont fait l’honneur de nous recevoir.
Qu’est-ce que le Fonds régional d’art contemporain (Frac) ?
Le Fond régional d’art contemporain (Frac) a été créé en 1982. Á Besançon, la structure est intégrée à la Cité des Arts.
Un Frac est différent d’un musée. Cet organisme dépend de la région Franche-Comté et du ministère de la Culture et de la Communication. Ses missions consistent principalement à faire rayonner l’art contemporain dans la région grâce à la mise en valeur des collections, mais aussi avec des activités publiques. En effet, le Frac propose des concerts, des conférences, des séances de cinéma, des ateliers pratiques pour tous les âges ou encore des visites guidées. Chaque année, le Frac propose quatre ou cinq concerts au public. Il accueille d’ailleurs le festival GENERIQ, et prend part également à de nombreux événements en région comme la Journée du patrimoine ou la Nuit européenne des musées.
Plus particulièrement, en référence à l’histoire de Besançon, le temps et le son constituent des thématiques souvent mises à l’honneur à travers les collections. Ces dernières se composent d’œuvres en tous genres (peintures, sculptures, photographies, œuvres audiovisuelles, textiles…).
Afin de faire rayonner le Frac dans toute la région, vous pouvez apercevoir un camion dit « Satellite » spécialement aménagé en espace d’expositions, et qui parcourt la Franche-Comté, allant à la rencontre des lycées, mais aussi des villes n’ayant pas accès à l’art contemporain. Il s’agit de diffuser la culture via les œuvres des collections.
Le métier de chargée de communication
Le concept du Frac, c’est avant tout d’être un lieu d’expositions temporaires, régulièrement renouvelées. Ainsi, quatre à cinq expositions sont organisées tous les ans. Entre autre, c’est pour faire comprendre au grand public son fonctionnement, le faire connaître et découvrir l’art contemporain que les chargées de communication interviennent. De cette façon, les différentes communications utilisées sont les relations presse (presses locales et régionales et médias culturels), la communication in situ (signalétique et mise en valeur du bâtiment avec les kakemono), mais aussi les outils de médiation comme les guides et la signalétique des expositions. Ses moyens sont complétés par les réseaux d’affichage de la ville, les flyers, les programmes ou encore le bouche à oreille.
Le métier de régisseur
Autre que la communication, c’est un véritable travail interne qui s’organise pour la mise en place des expositions. En effet, répondre aux projets parfois les plus fous des artistes, tel est le métier du régisseur d’exposition. « À l’impossible nul n’est tenu, sauf en régie ! » selon Julien Rignault, le régisseur que nous avons rencontré.
En effet, c’est à l’équipe régie qu’il appartient de maîtriser les éventuelles contraintes techniques, financières et temporelles liées à une exposition.
Qu’il s’agisse de la taille des œuvres, des salles d’exposition, des matériaux utilisés, de la mise en scène des productions, de la lumière, du son, etc. : tous ces facteurs sont à prendre en compte pour obtenir le meilleur rendu possible. De cette façon, autant qu’un travail de réflexion, il s’agit aussi d’un travail technique nécessaire à une exposition. Avec l’aide des graphistes, techniciens, chargés d’exposition, prestataires externes, et même des stagiaires des Beaux-Arts, l’exposition peut être créée et mise en œuvre. Ainsi, faire une exposition c’est avant tout « un ensemble de jalons et un ensemble de questions » à prendre en compte.
Ces deux visites nous ont permis d’en apprendre davantage sur les différents acteurs qui participent au bon fonctionnement du Frac Franche-Comté. Finalement, l’avantage de ces métiers est sans conteste le contact avec les publics et le plaisir de faire partie d’un projet, qui nécessitent, selon Julien Rignault, des « compétences techniques de touche-à-tout » !
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